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Dossier 14-18 Nantes et Saint-Nazaire dans la guerre
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Sommaire Place publique # 43

janvier-février 2014
LE DOSSIER

14-18 Nantes et Saint-Nazaire dans la guerre

L'HISTOIRE
• Didiet et Michèle Guyvarc'h De A à Z
Affectés spéciaux
Américains
Anciens combattants
Anglais
Argot
Armistice
Arrière
As de l’aviation
Belges
Bellamy (Paul)
Bourrage de crâne
Bretons
Briand (Aristide)
Carnet B



Cartes postales
Censure
Cimetières
Chewing-gum
Clemenceau
Commémoration
Chrysanthèmes
Délivrance
Dieu
Dirigisme
Embusqués
Enfants
Espionnes
Estuaire
Publicité
Rationnement
Réfugiés
Rues
Rumeurs
Saint-Mihiel
Singe
Soixante-cinquième RI
Sous-marins
Témoignages
Uniformes
Union sacrée
Vaché (Jacques)
Wilson (Woodrow)
Zigzag
Morts
Morte pour la France
Munitionnettes
Mutilés
Noirs
Objets de tranchée
Pacifisme
Pain de guerre
Permissions
Poilus
Presse
Prisonniers
Femmes
Foyer du soldat
Fusillés
Gares
Grèves
Grippe espagnole
Haine
Hôpitaux
Inflation
Jazz
Journées
KodakLaboureur (Jean-Émile)
Mobilisation
Monuments aux morts
• Alain Croix Nantes à l’épreuve de la mondialisation
Réfugiés belges et contingent américain, prisonniers allemands, Écossais défilant en kilt, soldats sikhs de l’armée britannique coiffés d’un turban, travailleurs espagnols, polonais, indochinois… Par dizaines de milliers, des étrangers passent dans une ville qui s’est vidée d’une bonne partie de ses hommes, partis au front. Nantes est un cas sans doute unique en France, et elle n’était nullement préparée à ce choc des cultures. Comment a-t-elle absorbé cette nouveauté si singulière ?
• Krystel Gualdé Les femmes mal payées de leurs efforts
Aux champs et dans les usines, les femmes ont largement participé à l’effort de guerre. Elles en ont été mal payées en retour, n’obtenant même pas le droit de vote en 1918. L’heure du retour à la maison avait déjà sonné.
•  Véronique Guitton Sans les maires, l’arrière se serait effondré
La Ville a joué un rôle économique de tout premier plan pendant la guerre. Le maire de Nantes, Paul Bellamy s’est fait agriculteur et commerçant, armateur et importateur de charbon. Il s’occupe de l’accueil des blessés, de la rééducation des mutilés et supplée le service postal des Armées. Il n’est pas exagéré de dire que l’arrière se serait effondré sans l’action des municipalités.
• Alain Croix Victor Girard : vues d’une ville saisie par la guerre
Place Publique a choisi d’associer la rubrique « Photographie » au dossier consacré à la Première Guerre mondiale vue depuis Nantes. Avec la même volonté d’aider à comprendre comment la guerre a surgi dans l’ordinaire de la ville. La démarche s’appuie sur un dossier exceptionnel, celui du photographe nantais Victor Girard.
La Mémoire
• Didier Guyvarc'h Liturgie nationale et conflit des mémoires
La fin de la Grande Guerre est célébrée tous les ans le 11 novembre, un moment unique dans la liturgie nationale. Mais que commémore-t-on vraiment ? La « Der des der » ? « Une boucherie d’intérêt cantonal » ? La guerre « régénératrice » ? Le conflit « de la civilisation et du droit » ? Les visions rivales de l’événement n’ont cessé de s’affronter depuis un siècle.
• Les commémorations en Loire-Atlantique
> De très nombreuses initiatives ont été prises, ou vont l’être, pour commémorer la Grande Guerre dans le département. Pour l’heure, trois d’entre elles ont été labellisées par la mission nationale du centenaire de la Première Guerre mondiale dont le sous-préfet de Saint-Nazaire, Emmanuel Bordeau, préside le comité de pilotage départemental.
• Roger Lepeix Une mémoire vive : les fusillés de 1914-1918
Dès la fin de la Grande Guerre, la réhabilitation de certains soldats fusillés, à l’issue des condamnations prononcées par les conseils de guerre, est réclamée par les familles, les associations d’anciens combattants, la Ligue des droits de l’Homme. Cette demande est motivée par la volonté de l’autorité militaire de faire des exemples, au mépris du droit, afin de prévenir par la peur toute défection des soldats. Au cours de la guerre, 740 hommes ont été fusillés, dont 600 à 650 pour des motifs de désobéissance militaire ; quarante d’entre eux ont été réhabilités avant 1939. La prégnance et la permanence de cet objet de mémoire sont mises en évidence à Craonne le 5 novembre 1998 par le Premier ministre, Lionel Jospin : dans son discours, il demande la réintégration des « fusillés pour l’exemple » dans la mémoire nationale. Cette déclaration est jugée « inopportune » par le président de la République, Jacques Chirac. En 2013, le ministre des Anciens combattants demande à l’historien Antoine Prost un rapport sur cette fracture mémorielle française. Après l’établissement des faits, ce groupe d’experts rappelle que le choix, la forme et l’ampleur de la réhabilitation appartiennent au pouvoir politique. Le président François Hollande évoque bien dans son discours du 7 novembre 2013 « l’histoire des fusillés », mais ne déclare pas leur réhabilitation. C’est dans ce contexte de prudence mémorielle officielle que se situe l’action de la Libre Pensée qui associe, elle, réhabilitation collective et dénonciation de toutes les guerres. Elle participe, avec d’autres associations pacifistes, au Comité nazairien pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 1914-1918 Roger Lepeix, un de ses membres, expose ici ses buts et modalités d’action.
• Claire Lebossé La Grande Guerre dans les œuvres du Musée des Beaux-Arts
Le Musée des Beaux-Arts ne manque pas d’œuvres évoquant le conflit. Celles de Raoul Dufy et de Jean-Étienne Laboureur revêtent un intérêt tout particulier.
aujourd'hui
•  Yann Lagadec D’une armée de citoyens à une armée de salariés
Avec la mobilisation de 8 millions d’hommes, la Grande Guerre marque l’apogée du système né avec la Révolution : tout Français doit être soldat par devoir. Sous la Troisième République, la caserne était devenue avec l’école une véritable fabrique de citoyens. Avec la fin de la conscription, en 1997, tout a changé. L’armée est devenue une affaire de professionnels et les casernes ont disparu du paysage urbain. C’est pourtant Clemenceau qui l’assurait : « la guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires »…
• Alain Croix, Yann Lagadec et Didier Guyvarc'h Table ronde : Quand la propagande compte autant que les canons…
La Grande Guerre a été un conflit total mettant aux prises des nations entières et pas simplement des armées. D’où l’importance qu’ont revêtu la propagande, l’intoxication, le « bourrage de crâne. » Depuis, et jusqu’à nos guerres contemporaines, la maîtrise de l’information n’a cessé d’avoir une valeur stratégique. Les trois historiens qui ont participé à ce dossier confrontent leurs analyses au cours de cette table ronde.
LA CARTE ET LE TERRITOIRE
•  Florence Gobeaut Les actifs aussi prennent le car
Les cars qui desservent la campagne et les secteurs périurbains sont loin d’être réservés aux écoliers. Les actifs les utilisent massivement pour se rendre sur leur lieu de travail. Ce qui contribue à expliquer la hausse de la fréquentation : 3,7 millions voyages accomplis en 2011-2012.
SIGNES DES TEMPS

Thierry Guidet
Bloc-notes
Critiques Livres >
La chronique de Cécile Arnoux
Expositions : Lisa Bresner - Un siècle de syndicalisme en Basse-Loire
La chronique d’architecture de Dominique Amouroux
Hommage à Michel Chaillou par Alain Girard-Daudon
Hommage à Georges Prampart par Christophe Patillon et Alain Croix
Courrier des lecteurs
CONTRIBUTIONS
Résumé > Trois scénarios se dessinent en matière de gouvernance territoriale à l’issue de la réforme en cours. Si le couple Métropole/Région paraît à ce stade sortir renforcé des arbitrages en discussion, il n’en demeure pas moins que la force d’inertie de la décentralisation à la française pourrait bien limiter fortement la portée des rééquilibrages annoncés.
Résumé > Se réclamer aujourd’hui de la révolte des Bonnets rouges est une manipulation historique. La rébellion de 1675, sous le règne de Louis XIV, était dirigée contre les exploiteurs locaux et nullement contre le roi ou contre Paris.
INITIATIVES URBAINES
Résumé > Entrée dans une nouvelle phase en 2009, la coopération entre les agglomérations rennaise et nantaise a permis aux deux métropoles d’engager de nombreux chantiers communs. À l’heure où les initiateurs de la démarche s’apprêtent à passer la main, retour sur une méthode, des résultats et des perspectives.